Innovation : des essais en rade de Brest pour réduire les coûts de l’éolien en mer et tester une digue productrice d’énergie
La station d’essais de Sainte-Anne du Portzic, située en rade de Brest au pied de l’Ifremer, permet de tester différents types d’équipements innovants, notamment pour les énergies marines renouvelables, en se rapprochant des conditions réelles d’utilisation en mer. Exemple avec deux séries d’essais : la première vise à développer une éolienne flottante à axe vertical, la deuxième concerne un prototype de digue produisant de l’énergie à partir des vagues.
le 4 octobre 2021
L’Ifremer contribue à développer l’économie maritime dans un souci permanent de préserver l’océan. Au sein de l’Institut Carnot MERS, les scientifiques et les moyens d’essais dédiés permettent notamment d’accompagner l'essor de solutions technologiques innovantes pour la transition énergétique, comme le montrent les deux expérimentations suivantes.
Tester des prototypes dans des conditions proches de la réalité en mer
Implanter une structure sur un site expérimental en mer permet de se confronter à des conditions proches de la réalité au niveau du vent, des courants et de la houle. Ces paramètres sont suivis à Sainte Anne-du-Portzic par l’Ifremer grâce à différents appareils. Trois anémomètres à différentes hauteurs mesurent les vitesses et directions de vent, ainsi que les conditions de température. Des houlographes, permettent de suivre la hauteur, la direction et la fréquence des vagues.
Enfin, des appareils appelés ADCP peuvent être implantés au fond de l’eau (12 m à marée haute), pour mesurer précisément les cycles de courant. Cette instrumentation marine et météorologique est complétée par des capteurs de contrainte et de déformation sur les structures testées.
Ce site expérimental fait partie de l’infrastructure de recherche Theorem partagée entre l’Ifremer, l’École Centrale de Nantes et l’Université Gustave Eiffel.